MOTHER FUCKER™
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 ▬ So raise your glass if you are wrong !

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Raina P. Collins

Raina P. Collins


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MessageSujet: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyDim 14 Aoû - 17:09

Raina & Rafael
« So raise your glass if you are wrong ! »


      ▬ Hercule, reviens ici tout de suite !

    Je n'eus même pas la peine de me lever de mon lit. Je savais pertinemment que le labrador noir de mes voisins venait encore de sauter par-dessus la palissade blanche, commune à toutes les maisons de la rue. Ce chient s'enfuyait très fréquemment de chez lui, et à vrai dire cela arrivait à chaque fois qu'une voiture avait le malheur de passer. Ce n'était pas non plus une circulation digne d'une nationale, mais il y avait tout de même du passage.
    J'ouvris les yeux doucement, et tournai la tête vers mon radio-réveil dont les chiffres rouges lumineux m'indiquèrent qu'il était dix heures passées. J'avais encore trop dormi, mais nous étions Samedi, et c'était tout à fait mon droit. Je n'avais même pas fait la fête la veille au soir, mon moral était au plus bas et j'étais allée me coucher tôt. Je n'avais pas entendu mon père rentrer. Il rentre toujours tard, le Samedi soir, allez savoir pourquoi... Parfois je m'imagine qu'il entretient une liaison avec une mystérieuse femme de Myrtle Beach, mais cela serait trop beau pour être vrai.
    Le soleil filtrait tendrement à travers les persiennes des volets de ma chambre, m'incitant à me lever. Cela ne servait strictement à rien que je reste au lit, à présent que j'étais bel et bien réveillée. La faute au cabot. Je m'extirpai doucement de mon énorme couette et passai ma main dans mon énorme touffe de cheveux bruns. J'avais encore dansé la salsa pendant mes rêves, ils étaient dans un désordre pas possible... Je me levai d'un pied ferme, et ouvris les volets sans trop faire de bruit. Si le père dormait encore, j'allais me faire allumer de l'avoir réveillé, tout comme le chien des voisins l'avait fait avec moi. J'entrouvris doucement la fenêtre et aperçus la femme qui avait hurlé quelques minutes auparavant courir derrière une énorme bestiole noire qui semblait fortement s'amuser de cette situation de course poursuite. J'esquissai un léger sourire et me dirigeai vers la salle de bains. Fermée à clef. Génial... Je devrais aller déjeuner pendant que mon père finissait de se préparer. Heureusement, il avait déjà fait couler le café. Je m'en servis une tasse, pris un muffin dans le placard et allai m'asseoir devant la télévision, juste le temps de manger.
    Entre temps, mon père sortit de la salle d'eau, posa un baiser sur le sommet de ma tête en passant derrière moi, attrapa son attaché-case et claqua la porte, sans dire un mot. Bien, il savait que je détestais faire la conversation alors que je venais à peine de me sortir du lit. Je mis dans ma bouche la dernière bouchée de mon muffin aux pépites de chocolat, j'avalai mon café d'un trait et allai mettre la tasse à présent vide dans le lave-vaisselle. Je me rendis dans la salle de bains, fit couler l'eau de la douche, et allai chercher des vêtements pendant qu'elle chauffait. Une culotte, un soutien-gorge, une jupe en jean et un petit top que j'avais acheté quelques mois auparavant. Vêtements de tous les jours, car je n'avais prévu de voir personne, juste d'aller me promener à la plage. J'allai me doucher, me préparer et sortis de la maison sans même faire mon lit. C'était le week-end, je n'en ai rien à faire du ménage. Mon père s'en occuperait demain, comme tous les dimanche.
    Je pris ma petite voiture, et parts en direction de la plage. Mon père m'avait offert cette voiture le jour de mes 18 ans, et depuis, lorsque nous déménagions, elle servait pour y entasser les petits objets jusqu'à ce qu'il n'y ait de la place plus que pour moi-même, alors que lui se coltinait tous les lourds meubles dans le 4x4. Nous n'avions pas vraiment les moyens de nous louer un camion de déménagement, alors nous nous débrouillions comme nous pouvions. Le plus souvent, nous rachetions des meubles une fois sur place, d'occasion, en prime... Cela ne me dérange pas plus que ça, de savoir que ma maison est meublée en récupération. Je déteste jeter, je suis très conservatrice. J'estime que les objets ont une âme, certes c'est idiot mais ça me fait vraiment de la peine d'envoyer un buffet encore bon à servir au feu...
    Je me garai docilement sur le parking de la plage, et sortis du véhicule en prenant bien garde de mettre les clefs dans ma pochette après avoir verrouillé. Il m'était déjà arrivé de les perdre, et je m'étais faite incendier par le père. Un épisode pas très joyeux... Néanmoins, dès que mes pieds foulèrent le sable déjà chaud alors qu'il n'était même pas midi, je me sentis mieux, comme revivre. Je ne pris même pas la peine d'enlever mes sandales, après tout peu importe, le sable s'en irait tout seul. Je marchai non loin de l'eau, là où il y avait des galets, jusqu'à arriver au bar de la plage. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas posée sur un de ces tabourets pour boire un cocktail, peu importe le fait qu'aujourd'hui j'étais seule. Cela allait-il m'empêcher de me détendre ? Je commandai un cocktail maison et baissai la tête sur mon téléphone en attendant que le serveur me l'apporte.



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Rafael A. Da Silva

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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyDim 14 Aoû - 17:44

▬ So raise your glass if you are wrong !  Tumblr_lpfkbccoQB1r0hvlco1_500
Tu pourrais sortir avec, tu sais ? Ça crève tellement les yeux que vous avez besoin l’un de l’autre que ça devient limite agaçant de vous voir vous ignorez comme ça. Tu fais genre, tu t’en fous, que jamais tu pourrais avoir de sentiments pour elle mais tu ne la regardes jamais comme tu regardes toutes les autres. J’avoue, tu t’es peut-être entiché d’une ou deux conquêtes de ton palmarès, mais pourquoi t’as pas tenté ta chance avec elle ? Et me joue pas la carte de l’amitié que tu ne voulais pas briser. Dis-moi qu’elle est moche si tu veux, mais de ta bouche, ça sortirait encore comme un mensonge. Tu ne peux pas non plus me dire que tu n’as rien à lui dire quand tu la vois, ou j’sais pas encore quelle excuse bidon. Moi j’ai mon avis. Je pense que ça te fous les boules parce qu’avec elle, tu voudrais ne pas faire le con pour une fois. Faudrait que tu sois sûr que ça se passe bien pour te lancer, parce qu’elle est différente à tes yeux. Elle est toujours un peu fragile derrière son air de jeune femme indépendante et tu le sais mieux que n’importe qui. Alors tu n’oses pas et tu n’oseras certainement jamais.


Samedi matin, comme toutes personnes normal j'aurai dû en profiter. C'était tout de même un jour de la semaine ou la plupart des personnes restaient au lit à se prélasser dans les draps chaud plutôt qu'à faire une quelconque tâche importante. C'était sans compter sur les règles de ma famille et la matinée du samedi réservé à un peu de sport. Comme à son habitude, notre gouvernante entra dans ma chambre, ouvrit grand les rideaux alors que caché sous mes couvertures je grognais de mécontentement. Cette femme que je connaissais depuis toujours comme à son habitude tapa dans ses mains avant de me menacer que si je n'étais pas sous ma douche dans dix minutes elle allait devoir utiliser la manière forte. A vrai dire je n'avais testé sa paroles qu'une seule fois alors qu'enfant je n'avais peur de rien. Je m'étais retrouvé trempé des pieds à la tête avec une eau gelée et parsemé de glaçon. Ensuite je dû ranger ma chambre et m'occuper de mon matelas tremper tout seul. Depuis j'avais l'habitude de l'écouter en bronchant bien sur. Je passais donc sous la douche toujours endormis avant d'enfiler un short et un t-shirt sans manche noir, bien que je n'avais plus aucun espoir quant à ma carrière de sportif, à cause de mon accident, je continuais à m'entraîner. A vrai dire ma rééducatrice personnel disait que c'était la meilleure façon de me remettre sur pieds, surtout dans les premiers mois qui suivirent mes premiers progrès. Depuis je m'étais remis à faire un peu de course et musculation, surtout que maintenant que j'étais mannequin je devais plutôt m'entretenir.

Une fois prêt, je descendais manger mon petit déjeuner de roi déjà installé sur la table de la salle à manger. J'avais de quoi nourrir un régiment devant moi et malgré les jours ça ne changeait pas. Comme d'habitude mes parents étaient en voyage ou déjà au bureau, je m'étais habitué à leur absence à répétition tant et si bien que je ne savais même plus ce qu'ils faisaient à force. Ça avait été dur pour moi d'abandonner tout espoir de carrière, ça avait été dur pour eux de voir leur fils brisées à cause de toutes ces choses qu'ils lui avaient poussé dans la tête. Comme d'habitude j'enfilais sur mon biceps un bandeau apple pour mettre mon Ipod avant d'embrasser ma gouvernante sur le front et sortir de la maison. Je sautais dans ma voiture pour rejoindre la plage en moins de dix minutes, une fois là bas je retirais mes chaussures avant de me mettre à courir dans le sable. Je dû courir une bonne heure en pensant à tout et rien. Ces derniers temps ma vie avait recommencer à se compliquer. Moi qui croyait avoir tourné le dos à mes démons voila que de nouveaux problèmes avaient rappliqué. Courir me permettait de m'aérer l'esprit, courir me vidait la tête et parfois j'en avais besoin. J'en avais besoin parce que je ne comprenais plus rien de ce qui se passait avec Raina. La réalité, le jeu, tout s'emmêlait dans ma tête alors que toujours à proximité j'avais l'impression que Joshua y voyait plus clair que moi. J'étais raide dingue de la jeune femme, ce n'était pas nouveau. Sauf que jusqu'à présent il était plus simple de lui cacher, je n'avais pas à jouer les amoureux transit. Je n'avais pas à être un amoureux transis, j'avais beau me sermonner que ce n'était que pour les photos mon coeur s'emballait et mes pensées ne restaient pas en place. Il lui suffisait de me regarder pour qu'un feu liquide se répande dans mes veines consumant tout sur son passage. Il lui suffisait de me sourire pour que je crois que le faux fût vrai, c'est alors que les flashs me ramènent à la réalité. Comme tant de lampadaire menant à la ville, ils me ramenaient sur terre et dieu que ça faisait mal de revenir ici bas oppresser par toutes ces choses que je gardais pour moi.

Courant jusqu'à perdre haleine, je vérifiais l'heure sur mon Ipod avant de me décider a faire une série d'exercice. C'est du sable plein mon t-shirt et mon short que j'arrivais au bar de la plage. Comme d'habitude je demandais une bouteille d'eau avant de regarder qui se trouvait en train de se prélasser comme des paresseux sous le soleil. Reconnaissant celle que je pouvais qualifier de meilleure amie, mais de bien plus aussi, je m'approchais d'elle une fois qu'on m'eu donné m'a bouteille : « Je ne savais pas que tu étais du genre à boire avant qu'il ne soit midi. » Lui dis-je en regardant le cocktail maison qui se trouvait face à elle. Je m'assis naturellement sur le tabouret à côté de Raina avant d'ouvrir ma bouteille histoire d'atténuer la soif qui brûlait ma gorge. « J'ai été étonné de ne pas vous voir toi et Josh' hier soir. Vous êtes pourtant du genre à sortir et profitez de la vie. » Souriant légèrement je me mis à jouer avec ma bouteille tentant de dissimuler ma curiosité sans que ça ne porte véritablement ses fruits.
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Raina P. Collins

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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyLun 15 Aoû - 19:01

    Je n'avais rien d'autre à faire en attendant ma boisson que de faire un tour dans l'historique de mes conversations par texto. Il n'y en avait pas énormément... Seulement six dataient de la semaine qui venait de passer. Les autres étaient plus anciennes, et les dernières de la liste remontaient à plus de six mois, quand j'étais encore en Caroline du Nord. Maïa, Anahbel, Erik... Tous les gens que j'avais côtoyés, et qui me manquaient, même si ma vie d'aujourd'hui à Myrtle Beach me convenait.
      ▬ Voilà pour vous.
      ▬ Je vous remercie.

    Le serveur repartit à ses occupations, et j'examinai le cocktail bleuté qu'il avait posé devant moi. Une sorte de tranche d'un fruit étrange trônait au bord du verre, et contre cette tranche reposait une paille vert pomme. En m'approchant pour que ma bouche la saisisse, je me rendis compte à l'odeur que la tranche étrange était en fait un citron taillé d'une forme étoilée. Un mouvement sur ma gauche attira mon attention, c'était un homme d'une quarantaine d'année assis seul, comme moi, et qui levait son verre en me regardant avec insistance. Je lui adressai un sourire agacé en levant à peine mon verre, et me saisis de la paille en le reposant, tout en prenant bien soin de me tourner vers la droite, pour ne plus avoir à supporter ce vieux dragueur de bas étage. Mon dieu, que je déteste les hommes. Surtout ceux qui s'imaginent que les femmes sont juste des bouts de viande avec deux yeux.
    Une voix familière commanda une bouteille d'eau, près de moi. Je tournai la tête et vis Rafael, en sueur et en sable, qui avisait mon cocktail en me faisant une réflexion. Rafael... Je ne m'attendais pas à le voir ici, et fus surprise de sa venue. Je savais qu'il maintenait sa forme, mais c'était tout de même une réelle surprise que de le voir à un endroit où nous ne nous étions pas donné rendez-vous et surtout à la même heure. La pensée qu'il me suivait peut-être me traversa l'esprit, mais je la chassai aussitôt. Quelle idée. Si je l'avais pensé, c'est que je devais en avoir envie... Avoir envie qu'on me suive ? Bouh.
      ▬ Je ne bois pas vraiment, je fête ma solitude.

    En signe de contenance, je levai les bras style grande victoire, et pris une gorgée du cocktail. Un peu acide, et en même temps sucré, tout ce que j'adorais. Je tournai de nouveau la tête sur ma droite et vis Rafael s'asseoir sur le tabouret voisin du mien, tout en buvant un peu d'eau. Il reprit la parole, et sa remarque trahit une certaine curiosité. Joshua et moi savions qu'il y avait une fête hier soir, mais nous (je) n'étions (n'étais) pas motivés (motivée) pour y aller. Non, en réalité je ne savais même pas ce que Joshua avait fait hier soir. Je m'en fichais un peu, en ce moment je préférais la solitude à toute compagnie possible.
      ▬ Oh, tu sais, il n'y a pas qu'en sortant qu'on peut profiter de la vie...

    J'essayais tant bien que mal de dissimuler ma gêne face à Rafael. Il me connaît par coeur, le bougre. Il sait quand je mens, quand j'essaie de mentir, ou quand je dis la vérité. Il n'a qu'à regarder mes yeux... et à vrai dire ça me trouble. Ce n'est pas quelque chose que je partage avec Joshua, alors que je l'aime vraiment. La complicité qu'il existe entre mon meilleur ami et moi est à la limite du malsain, et je crois que Joshua n'est pas au courant. Je me sens parfois mal vis à vis de lui, mais est-ce réellement ma faute si nous nous aimons sans être vraiment complices ? Parfois, je me demande même si c'est vraiment de l'amour que nous ressentons l'un pour l'autre... Peut-être est-ce juste une forte amitié. Tant de questions se bousculent dans ma tête. Plus je côtoie Rafael par rapport au boulot, plus je m'enlise dans l'absence de réponses, ç'en devient pénible.
    Je suivais le léger mouvement de sa bouteille, mais finis par détourner les yeux, gênée de l'observer ainsi. Je n'étais pas d'une humeur spécialement joyeuse, et il allait forcément le remarquer, comme toujours. Pourquoi avait-il fallu qu'il se ramène pile le jour où je n'ai envie de voir personne ?


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Rafael A. Da Silva

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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyLun 15 Aoû - 20:11

Je croisais Raina par pur hasard, je ne savais pas ce qu'elle faisait là, ni même si elle attendait quelqu'un, Joshua peut-être ? Tout ce que je savais c'était qu'elle était assise seule à consommer un cocktail bien loin de sa joie habituelle. Je ne restais pas trop longuement en retrait, préférant blaguer sur sa consommation pour modérer mon entrée. La jeune femme eu une réplique qui m'arracha un sourire bien que je remarquais qu'elle n'était pas tout à fait dans son assiette. Je la regardais se donner légèrement en spectacle en levant les bras comme pour apporter plus de véracité à ses propos. J'haussais simplement un sourcil en la fixant conscient que les choses ne tournaient pas rond et que je n'avais que deux options. La laissée garder certaines choses pour elle afin qu'elle conserve son jardin secret, ou alors me laisser emporté par ma curiosité et la cuisiner afin de savoir. Je ne pu réprimer l'envie de laisser la belle répondre aux questions que je me posais, c'est pourquoi je lui parlais de la soirée du jour précédent. Je l'avais connu à une soirée et nous étions tout les trois fêtard, de bon vivant à vrai dire. Des gens qui se rendent comptent que la vie est courte et qu'à trop la baliser on en perd l'essence, comme un parfum qui trop musqué heurte vos sens. Je ne l'avais compris que bien tard, une fois seulement que je dû tout reconstruire de ma vie avec les part éparses qu'il me restait. La réponse qu'elle m'offrit ne m'étonna pas, mais eu le mérite de m'éclairer un peu plus sur son état d'esprit.

Restant silencieux je portais ma bouteille à mes lèvres réfléchissant à ce qui se passait. A vrai dire je n'en avais pas la moindre idée. Tout était clair, tout était limpide et simple, puis il y avait ce contrat, l'enrôlement de Raina dans l'agence et ce jeu qu'on était obligé de jouer. J'avais l'impression parfois que quelqu'un avait brouillé les cartes alors que j'avais une main gagnante. Je me retrouvais à jouer avec un jeu dont je ne connaissais, dans un tour ou j'avais tout à perdre et presque plus rien à gagner. Une fois désaltéré je reposais ma bouteille avant de reposer mes yeux sur la jeune femme en lui souriant tendrement : « Je peux utiliser la manière forte ou la manière douce, dans les deux cas je saurai de quoi il en retourne. » Avec le temps on apprend à comprendre, on apprend à écouter et à lire entre les lignes. A force j'avais compris la belle, je pouvais voir dans ces yeux que les choses ne tournaient pas rond. Je pouvais sentir au ton de sa voix qu'elle se posait des questions, mais j'avais beau gratter le venir, creuser sous la surface, je ne pouvais rien savoir de plus que ce qu'elle voulait bien me confier. J'étais doué à l'écoute, mais je ne pouvais pas deviner ce qu'elle cachait à tous et à toutes. Alors je restais là, un léger sourire aux lèvres tâchant d'être rassurant par ma façon de me comporter ou de la couver du regard. Toutefois il est des questions qui révèlent des terreurs qu'on ne peut pas effacer d'un revers de la main. Des peurs justifier que nous ressentions sans comprendre comment, ni pourquoi.

C'est pourquoi je rajoutais bien vite d'une voix calme et mesurée : « Tu peux tout me dire, tu sais bien, mais tu n'es forcée à rien. » Je lui fis un clin d'oeil agrémenté d'un large sourire alors que naturellement ma main vint se poser sur la sienne. Les battements de mon coeur se firent plus lourd alors que me rendant compte de ce que je venais de faire je sentais une gêne malsaine pesée sur mes épaules. Comme si je venais de poser mes doigts sur une plaque brûlante, je retirais ma main détournant le regard mal à l'aise à cause de la situation. C'était devenu tellement normal de la serrée dans mes bras, d'être proche d'elle autrement que comme un ami sur les photos que parfois les limites étaient trop floue, surtout pour moi. Mes deux mains en évidence sur le comptoir, je jouais nerveusement avec l'étiquette de ma bouteille d'eau peu à l'aise dans ce genre de situation. Avant tout c'était la copine de mon meilleur ami, je ne cessais de me répéter ces mots en boucle. Malgré tout je crevais d'envie d'envoyer le monde en enfer juste pour savoir ce que ça faisait de venir mourir sur ses lèvres. Parce que je n'en pouvais plus de me consumer sous son regard, j'en pouvais plus de me briser à la pensé d'un contact, j'en pouvais plus de rester à distance là où je voulais la serrer dans mes bras jusqu'à suffocation.
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Raina P. Collins

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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMar 16 Aoû - 15:45

    Je le sentais venir, encore plus qu'un gibier sent le canon du fusil pointé dans sa direction. Le sourire tendre. Ravageur était l'adjectif le plus convenable. Dès que Rafael me souriait, depuis peu, je perdais tous mes moyens. Certes, je l'avais toujours trouvé agréable à regarder, mais depuis quelques temps cette attirance s'était accrue. C'était comme si on m'avait ouvert le cerveau lors des séances photos, qu'on avait tout mélangé avec un fouet, qu'on avait retiré les cellules concernant Joshua et qu'on les avait remplacées par des extraits de Rafael. Lavage d'esprit, c'est moi qui vous le dis. Ces photos étaient un vrai poison pour moi, mais je m'étais déjà engagée. J'étais littéralement coincée, incapable de lui mentir. Le pire était qu'il venait juste de boire au goulot de sa bouteille, d'une façon que j'ai trouvée tout à fait provocante. On aurait dit qu'il voulait que je voie combien lui était plus attirant que Joshua. Non, Raina, ce n'est pas le cas, c'est Josh que tu aimes. Il ne faut pas que mes pensées vagabondent trop loin, hors séance photo. Cela pourrait éveiller les soupçons, à la fois de Joshua et de Rafael.

    Je ne trouvai rien à répondre à se paroles, d'autant plus qu'il fit un geste qui me refroidit immédiatement. Sa main sur la mienne, geste qui arrivait déjà très rarement en séance photo, me troublait, mais je ne savais pas définir ce sentiment. Avais-je des frissons de plaisir, ou de peur ? Je l'interrogeai du regard, mais il détourna les yeux et retira sa main par-dessus le marché. Pas courageux pour un sou, il était pire que moi. J'ouvris la bouche pour lui demander la raison de ce geste, mais me ravisa et détourna également le regard. Je bus une gorgée ▬peut-être trop importante▬ de mon cocktail, et ma tête se mit à tourner. Le silence tombait à pic, je ne me sentais pas de répondre à ses sollicitations. J'aurais tellement détesté qu'il puisse lire en moi... Lors de chaque séance photo, je me réjouis de pouvoir garder pour moi toutes mes interrogations, mais le souci est que cela devient de plus en plus dur, lorsque je ne sais plus donner une signification à ses gestes. La réalité, le jeu... Tout se mélange, je ne sais plus ce que je préfère. J'ai honte de moi-même, parfois. Honte de trahir Joshua en quelque sorte, honte de ne pas savoir ce que je veux, honte de peut-être me mentir à moi-même. Je ne sais pas, je ne sais plus. Est-ce que je veux vraiment savoir ?

      ▬ C'est gentil, Rafael. J'apprécie ta présence...


    Je tournai la tête vers lui, et, instinctivement, repris sa main dans la mienne, alors qu'il venait de la retirer. Ce n'est rien, une main dans une autre. C'est mon meilleur ami, j'ai le droit de prendre sa main. Il fallait absolument que je change de sujet. La conversation prenait doucement un ton de confessions qui ne me plaisait pas du tout. Je ne voulais pas l'avoir maintenant, il était trop tôt.

      ▬ Ta séance d'exercices physiques s'est-elle bien passée ?


    J'aurais voulu plonger dans mon cocktail pour cacher mes joues en feu. Ma peau hâlée les dissimulait sûrement, mais je ne voulais pas que Rafael voie ça. Mon changement de sujet était pitoyable, mais sincère. Je m'intéresse vraiment à ce qu'il fait aujourd'hui, à ce qui le motive, surtout quand je sais ce qu'il a vécu...


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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMar 16 Aoû - 16:31

Je me serais bien fondu dans le sable pour disparaître à son regard et au regard du monde entier. J’avais la sale impression que tout le monde nous fixait alors qu’il n’en était rien. Je jouais toujours aussi nerveusement avec ma bouteille me refusant à la regarder parce que je ne savais pas comment réagir, je ne savais pas ce qu’elle allait dire et parce que surtout je crevais de peur. On ne balaye pas une amitié en claquant des doigts, on ne brise pas un couple parce qu’on le désir. Chaque geste, chaque acte a des conséquences et je ne voulais pas être la cause de ces conséquences là. Sous pression, je ne savais pas si je devais m’excuser ou continuer à faire comme si de rien était. C’était déjà assez bizarre, si je m’excusais n’allait-ce pas l’être un peu plus ? Le soleil glissait sur ma nuque alors que je sentais une sueur froide glissée sur ma peau, je devais vraiment me contrôler mieux que ça. Cherchant mes mots, je voulais trouver une phrase qui nous sorte dans les sables mouvant où je nous avais jeté, un mot qui fasse revive l’instant au lieu de se retrouver figer sans rien à se dire. Raina m’annonça alors qu’elle appréciait ma présence avant d’attraper ma main. Je tournais mon visage vers elle délaissant ma bouteille déjà bien malmené pour lui sourire encore un peu gêné. Étrangement, la seule chose à laquelle je pensais sur le moment, mes yeux perdu dans les siens, c’était à quel point ça main me semblait douce et chaude.

Je repris contenance lorsqu’elle me parla de ma séance d’exercice physique. Je connaissais plutôt bien mon sujet, mais malgré tout je ne cessais de penser à ses doigts serré délicatement sur les miens ainsi qu’à ce changement assez brutal de sujet. Il n’empêcha que j’embrayais répondant le plus naturellement possible : « Ça va, je m’exerce plus pour entretenir mon physique et ne pas me faire virer de l’agence que pour me remettre au sport. Donc je ne force pas trop. » Je parlais à demi-mot comme si bien que je n’évoquais en rien mon accident il planait toujours au dessus de ma tête pour me rappeler ce qui s’était produit. Puis quelques exercices sur la plage, une bonne heure de course et rien d’autre me semblait tellement dérisoire comparé aux nombreuses heures d’entraînement que je faisais par jour avant. Comparé à l’université, les gradins pleins à craqué et l’adrénaline qui montait dans ces moments là. Je m’arrachais tant bien que mal à ces pensées tentant de reprendre pied comme je le pouvais me raccrochant à la main de la jeune femme comme à une bouée de sauvetage. Un moyen de garder la tête hors de l’eau et ne pas me noyer emporté par une marée trop forte pour moi. Me mordillant la lèvre inférieure, je passais ma main libre dans mes cheveux avant de rajouter : « J’ai une envie stupide depuis quelques temps ...» Prenant une légère inspiration mes yeux s’arrêtèrent sur les contours du bar alors que je cherchais à mettre de l’ordre dans mes pensées. Revenant à Raina j’avais un sourire léger et ingénu à sa façon, loin de la nostalgie et de cette douleur tenace que mes souvenirs m’apportaient par pack de dix. « Je pense que je suis encore jeune pour ça, mais je pourrais entraîner des petits gars. Je sais que je remontrais jamais sur un terrain... enfin je sais pas, c’est peut-être pas une bonne idée. » Enfin, il n’y avait pas de meilleur moyen d’aller mieux que de confronter ce qui vous terrifie. Sauf que je crevais de trouille à cette idée, comme je crevais de trouille d’aller trop loin avec ma meilleur amie. J’étais vraiment un froussard, je n’osais pas et la vie filait entre mes doigts. Rien n’allait changer, j’allais juste prendre de l’âge, regretter ce que je n’avais pas fait incapable de retourner en arrière. Baissant mon regard, je me remettais à jouer avec ma bouteille. C’est plus simple d’écouter la jeune femme se confier, plus simple à faire et à gérer. Moi j’étais pas doué pour ça, je savais écouter, mais dès qu’il s’agissait de parler de moi, ce que je voulais, ma vie, qui j’aimais, je me refermais à l’image d’une huître. Pourtant, je ne le voulais pas.
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Raina P. Collins

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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMer 17 Aoû - 14:21

    Cet homme m'étonnait de plus en plus de jour en jour. Il avait un courage incroyable. Il reprenait sa vie en main malgré l'accident qu'il avait subi, et qui l'avait littéralement brisé. Si j'avais été à sa place, je crois que je n'aurais rien pu faire d'autre que de passer mon temps à pleurer sur mon sort. C'est ce que je fais souvent, d'ailleurs, lorsque je suis seule et que les fantôme de mon passé me rattrapent. Mon père m'a toujours dit que les larmes qu'on cache au monde sont celles qui nous rendent plus forts et plus résistants. C'est ça, je crois, qui m'a aidée à surmonter tous les coups durs que la vie m'a envoyés en pleine tête. Je ne me plains pas, loin de là, ma vie est plutôt satisfaisante, mais j'aurais aimé avoir une famille déjà normale, et plus nombreuse. Retrouver ma mère, avec qui je n'ai plus aucun contact, et avoir une soeur ou un frère, plus âgé ou plus jeune, peu importe. Je ne sais même pas si ma mère est encore en vie, ce qu'elle est devenue, si elle a eu d'autres enfants. Je n'apprécierais pas, je pense, si un jour elle venait à m'appeler pour reprendre contact. Je serais capable de lui balancer à la figure qu'elle avait qu'à m'appeler dix ans auparavant, qu'il était maintenant beaucoup trop tard pour jouer à la fausse petite famille heureuse et unie. Je pourrais également lui dire qu'à cause d'elle j'ai peur des ménages, j'ai peur du bonheur. Je crois même que je le fuis, il n'y a qu'à regarder les mauvais choix que je fais...

      ▬ Tu as raison, il ne faut pas te laisser aller. Si ce travail te permet d'aller bien, alors fais tout pour le conserver.


    J'esquissai une légère pression sur sa main et lui souris sincèrement. J'étais tellement heureuse de travailler avec lui, et pas avec un autre abruti... Être mannequin, je n'y avais jamais pensé auparavant. Néanmoins, je suis sûre que si ma mère avait été là, elle m'aurait formée pour devenir comme elle une actrice, ou bien pour être mannequin. Tellement évident... J'arrêtai une seconde de respirer lorsque Rafael entama sa phrase. Il voulait me faire une confidence, c'était si rare qu'il se confie à moi ! Généralement, c'était moi qui accaparait tout le temps de parole, moi qui lui parlais sans cesse de mes problèmes futiles sans jamais lui demander ce qui lui passait par la tête. De toute façon, même si je lui avais demandé, toutes les fois où il semblait abattu, je sais instinctivement qu'il ne m'aurait rien dit. Je préfère le faire rire, lui redonner le sourire, que de l'aider à s'apitoyer sur lui-même.

      ▬ C'est une super idée, et tu le sais. Tu as déjà été voir aux clubs de sport de la ville, ou des villes voisines ? Je suis sûre qu'avec ton cursus, tu pourrais au moins te faire engager comme aide. Ca serait déjà pas mal.


    Je lâchai sa main pour lui caresser l'épaule, lui montrer que je le soutenais à fond. C'était tout à fait le cas, déjà lorsqu'il a commencé à travailler comme mannequin, c'est moi qui l'accompagnais à ses shootings ou ses castings. J'ai toujours été derrière lui, admirative et pleine de chaleur. Je tournai le regard quelques secondes pour boire une gorgée de mon cocktail, et du coin de l'oeil, aperçus le quarantenaire de tout à l'heure qui me fixait encore à l'autre bout du bar sur la gauche.


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Rafael A. Da Silva

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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMer 17 Aoû - 15:22

On doit bien souvent faire des choix, avancer ou lâcher prise, j'avais eu le choix. Heureusement j'avais eu Joshua pour m'aider à me sortir de ma dépression et m'aider à faire des progrès. Il est des présences silencieuse qui vous disent plus que tout les mots. Il avait été en quelques sorte un sauveur pour moi avant de donner le flambeau à quelqu'un d'autre. Raina. Comment expliquer que sa présence a toujours su me réconforter. J'ai fais des choix et même si je ne savais plus où j'en étais rien que le fait qu'elle soit là m'aidait à me dire que je m'étais peut-être pas trop tromper. Le fait qu'elle m'eu suivit de nombreuses fois lors de castings m'avait bien aidé. Bien que je ne lui disais pas, parfois j'avais juste envie de faire demi tour et retourner me cacher sous ma couette, comme je le faisais enfant avant que ma gouvernante ne vienne me rappeler à l'ordre en me disant que je devais travailler pour atteindre mes objectifs. J'avais travaillé dur, si dur que ma vie c'était résumé à cela, au bout du compte je n'avais pas atteints mes objectifs, j'avais juste réussit à perdre mon temps avant de me rendre compte que ça ne servait à rien. Le fait de parler de sport me rappelait indéniablement mon accident, c'était comme d'effleurer une blessure qui ne se refermera pas avec le temps. Mais ça allait, je sentais sa main se refermer un peu plus avec douceur sur la mienne et ça me suffisait. A sa réponse j'affichais un nouveau sourire léger, simple et sans exaltation superflue. « Et toi tu es épanouis dans ce job ou tu rêves juste de tuer le prochain photographe qui nous demandera de battre stupidement des yeux ?» Parce qu'il fallait bien avouer que parfois on tombait sur des idiots, heureusement c'était rarement le cas, mais bon, je savais que pour Raina c'était plus un moyen de payer ses frais que pour le plaisir de s'occuper ou juste mettre un peu d'argent de côté. Contrairement à moi, qui m'était lancé la dedans plus dans le but de me distraire et donner un quelconque sens au fait que je me lève le matin plus que par réel besoin. Pour mes besoins, j'avais toujours l'argent de maman et papa contrairement à elle.

Incertain je me lançais afin de lui expliquer l'idée qui me taraudait depuis quelques temps. J'y pensais sans trop savoir que faire. J'entamais ma phrase sans trop savoir comment exposer mon idée avant de tout déballer. Je me sentais stupide à vouloir ça alors que j'étais encore bien jeune. Qui voudrait d'un ancien joueur blesser qui n'a jamais fait ses preuves entant que coach ? Ça me paraissait stupide, mais comme à son habitude la belle trouva les mots pour me rassurer. La regardant, j'hochais négativement la tête pour seule réponse alors qu'elle passait amicalement sa main sur mon épaule. Je me sentais un peu mieux de lui en avoir parler et surtout d'avoir un avis positif. C'est pourquoi je repris du poil de la bête alors que je répondais : « Je l'ai pas encore fait, mais en effet, rien qu'être aide ça serait un début. Un moyen de renouer avec ce monde là. » Elle bu une gorgée de son cocktail alors que je me mettais à faire rouler ma bouteille d'eau entre mes mains. Fixant à nouveau le bar en souriant légèrement et rasséréné par ce qu'elle venait de dire, je ne pu m'empêcher de rajouter. « Merci, tu me donnes toujours des précieux conseils à ta façon. » Parce que même si je ne disais pas toujours les choses de but en blanc, je cherchais à avoir son avis de façon détourné s'il le fallait. Mise à part pour un sujet qui nous concernait et que je ne pouvais aborder. Je ne pouvais décemment pas parler de cette boule au fond de ma gorge et mon coeur lourd de crainte à l'idée de me mettre entre elle et Joshua. Entre elle et mon meilleur ami, même si j'en mourrais de la savoir dans ses bras.
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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMer 17 Aoû - 16:39

    A force de râler auprès des photographes qui nous demandaient d'en faire des mille et des cent, j'avais parue mécontente de faire ce travail. Ce n'était absolument pas le cas... J'aimais beaucoup mon boulot, mais j'aimais surtout le fait d'être avec Rafael. Jouer la comédie avec lui ne m'avait pas troublée, au début, mais plus les séances avançaient et plus je remettais en question mon réel couple, si bien que je finis aujourd'hui par confondre le jeu et la réalité. Heureusement que Joshua n'a jamais proposé de nous accompagner (aussi bien lui que moi) à une séance photo, sinon il se serait posé de sacrées questions sur nous deux. A ma connaissance, aucun de nous deux ne lui avons dit que nous jouions la comédie. Je ne lui en ai pas parlé, et ça m'étonnerait que Rafael l'ait fait. Je suppose qu'il a peur d'essuyer une énorme crise de jalousie, tout comme moi. Je me demande souvent s'il va m'en parler, après l'avoir vu dans un magazine, ou sur un panneau publicitaire. Ce genre de shootings met souvent un bon bout de temps avant d'émerger dans les médias, et je ne suis pas pressée que nous soyons connus. Je tiens à préserver la sécurité du jaloux Joshua le plus longtemps possible, mais je ne sais pas si c'est pour me donner bonne conscience ou par amour véritable... Ces questions ne me quitteront-elles jamais ?

      ▬ En étant avec toi, je ne peux être qu'épanouie.


    Je lui souris et remis ma main sur mon genoux, tandis que l'autre tenait ma tête, le coude appuyé sur le bar. Je regardai Rafael, qui me regardait aussi, d'une façon bien étrange.

      ▬ Au fait, quand devrons-nous à nouveau travailler ensemble ? J'ai oublié...


    J'avais la fâcheuse habitude de tout noter dans ma tête, mais parfois les rendez-vous s'en allaient aussi vite qu'ils y étaient entrés. C'était un énorme défaut, mais je m'y étais accomodée car Rafael me rappelait sans cesse quand nous devions nous rendre à tel ou tel endroit. Nous passions presque tout notre temps à nous parler, et je crois même, en y réfléchissant, que je parle plus chaque jour à mon meilleur ami qu'à mon propre copain. Ce qui est bien, avec un ami, c'est qu'on ne l'embête jamais avec nos soucis... tandis qu'un petit ami se lasse bien plus facilement. Je ne veux pas donner à Joshua une raison de plus de me larguer. Pas pour le moment du moins.

      ▬ « Ce monde-là... » Tu en parles comme s'il t'était tout à fait étranger.


    Rafael détourna les yeux, et j'en profitai pour ajouter qu'il était normal que je le conseille, puisque j'étais sa meilleure amie. Je fis signe au serveur et lui demandai combien je lui devais. Il alla me faire mon addition, pendant que je prenais mon petit portefeuilles dans ma pochette, qui était échouée sur mes jambes depuis que je m'étais assise.


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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMer 17 Aoû - 17:07

Je parlais du boulot parce que c'était quand même une part intégrante de nos vies, surtout que ça nous faisait nous côtoyer quasiment en permanence. On se voyait durant les shootings, on se rejoignait en soirée, on se voyait pour faire des repas entre amis. A croire qu'on était un peu un couple marier même si nous n'avions pas le lit conjugale ni même la maison et tout ce qui allait avec. Pas de sentiments, pas de belle déclaration, rien de tout cela. Jusqu'à présent on avait réussit à se préserver, les photos n'apparaissent pas dès qu'elles sont prises dans la presse et il arrive bien souvent qu'on se retrouve dans des magazines centré sur la mode. En gros, on pouvait vivre notre vie sans subir les affres d'une gloire qui ne nous est pas réellement revenue de droit. Toutefois, le point le plus intéressant à ce sujet, c'était bien que Josh' ne savait rien. Il était déjà jaloux et persuadé que je profitais du fait que sa copine travail dans la même agence que moi, il ne manquerait plus qu'il apprenne ce qui se tramait vraiment. Elle me lança alors, certainement sans arrières pensées, qu'elle ne pouvait qu'être épanouie avec moi. Je ne sais pas si ça se remarqua sur mon visage, mais d'un coup je me sentis un peu mal. Je déglutis difficilement avant de continuer à sourire tant bien que mal sans arriver à détourner le regard. Trouve t'on toujours le sens qu'on désire derrière les mots de la personne qui compte le plus pour nous ? Et si oui, me faisais-je vraiment un film dans ma tête ? Heureusement pour moi, Raina ne prolongea pas le silence me parlant du boulot à proprement parlé. Prenant une légère inspiration j'eu à réfléchir quelques instants avant finalement dé répondre : « Lundi on doit aller faire des essais pour voir si on convient pour une nouvelle campagne publicitaire. Il paraît à l'agence que tout le monde nous veut. »

Je m'étais mis ensuite à parler avec une certaine emphase de mon projet. La belle me supporta à sa façon si chaleureuse et modéré. J'approuvais ses dires, même être une simple aide me suffirait. Je crevais de trouille de retrouver l'ambiance d'un terrain mais en même j'avais l'impression d'avoir vraiment besoin de ça. Comme pour mettre l'accident derrière moi et oublier ce qui s'était passé. Faire une croix sur mon futur qui ne se réalisera pas et enfin laisser là place à d'autres opportunités. J'avais encore un peu du mal à parler de ça et donc je préférais imaginer que je parlais d'une chose qui m'était tout à fait étrangère. Un moyen de dédramatiser la boule qui se nouait dans ma gorge et cette impression de malaise que je ressentais. Toutefois Raina mit le doigt dessus sans le faire exprès, préférant éviter de l'alarmer pour rien, je détournais le regard pour jouer avec ma bouteille alors qu'elle buvait une autre gorgée de son cocktail. Malgré le temps qui avait filé comme une flèche, ça faisait encore un peu mal. La jeune femme me dit alors que s'était normal vu qu'elle était ma meilleure amie et j'eu l'impression de me recevoir un uppercut en plein dans la mâchoire, en effet nous n'étions que des meilleurs amis, je devais me rendre à l'évidence. Lorsqu'elle demanda l'addition, je portais ma main au bandeau où se trouvait mon Ipod afin de retirer l'argent que je callais là lorsque je partais courir. Tendant mon bras pour qu'elle stop son geste, je disais : « Aujourd'hui c'est moi qui offre et c'est bien connu, on ne peut pas refuser un verre offert par un ami. » Sans attendre sa réponse, je tendais mon argent au serveur qui repartit tranquillement voir qui d'autre voulait à boire.
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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptyMer 17 Aoû - 21:35

      ▬ Des essais, d'accord. On s'appelera sûrement d'ici-là, de toute façon.


    Je lui répondis sans même tourner les yeux vers lui. Je venais de me souvenir que Lundi soir, j'avais rendez-vous avec Joshua, chez lui. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai soudainement même plus envie d'y aller. Il va encore me râbacher le refrain sur la confiance, qu'il a l'impression que je lui cache des choses, faire son jaloux par rapport au travail que je fais, qu'il y a trop d'hommes qui me regardent d'un mauvais oeil... Lorsqu'il commence à être jaloux, généralement, je m'enferme dans un mutisme qui le fait rapidement changer d'attitude. Il redevient agneau. On peut dire que c'est moi qui mène notre relation... Il est à mes pieds, alors que je ne suis pas aux siens. Il m'aime plus que je l'aime, je le vois bien, et pourtant je l'aime quand même beaucoup. Le fait est qu'il est devenu tellement embêtant ces derniers temps que plus vite je le quitte et mieux je me sens, lorsqu'on vient de passer du temps ensemble. C'est grave, d'en arriver là, je crois... J'espère que ce n'est qu'une passade. Nous avons vécu des choses merveilleuses lui et moi. Je ne veux pas que ça se finisse maintenant, parce que je crois qu'on en a encore à vivre. J'ai juste envie qu'il redevienne comme avant : gentil et aimant. Je dis ça, mais je ne le suis plus non plus... Le temps des grandes conversations n'est pas encore arrivé. Du moins, je l'espère.

    Après avoir demandé l'addition au serveur, je vis le visage de Rafael changer totalement d'expression. Avais-je dit quelque chose de mal ? Il s'imposa pour payer, le serveur prit son argent et repartit vite-fait bien-fait. Je n'eus même pas le temps de riposter, et dus me contenter de sourire bêtement.

      ▬ Merci c'est gentil !


    Ce n'était pas à un ami que je ne pouvais refuser un verre, c'était à lui, simplement. Etais-je même en mesure de lui refuser quelque chose ? Il était tellement adorable avec moi... Si ça se trouve, je l'embête quand je lui parle de mes soucis avec Josh, et il continue quand même à m'écouter. Jamais je crois n'avoir eu de meilleur ami aussi sympathique que lui. Je sais que notre histoire amicale ne sera pas éternelle, parce que je déménagerai forcément à un moment donné, et je devrai une fois de plus me reconstruire, et rebâtir les morceaux déjà bien entamés de ma vie. Maintes fois dans le passé j'ai proposé à mon père de s'établir définitivement dans une ville précise, mais il a toujours refusé, prétextant le manque de travail et la poisse qui le poursuit... Il faudrait que je réitère bientôt ma demande. Cette fois, j'ai un travail, peut-être pourrais-je m'installer seule, ou avec Joshua... Et si c'était la solution à tous les soucis que notre couple rencontre depuis quelques temps ? Je finis de boire mon cocktail et regardai de nouveau Rafael en l'interrogeant du regard, tout en parlant d'une voix mielleuse.

      ▬ Tu as prévu de faire quelque chose aujourd'hui ?




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MessageSujet: Re: ▬ So raise your glass if you are wrong !    ▬ So raise your glass if you are wrong !  EmptySam 20 Aoû - 17:42

Je parlais à Raina des essaies que nous avions lundi, mais comme elle l'eu dit, nous nous téléphonerions très certainement d'ici là. Pour parler de tout et de rien, juste parce que je manquerai de sa voix, j'aurai le temps de trouver une excuse d'ici là, mais dans le fond c'était toujours comme cela. La belle me donna l'impression de me donner un coup en pleine mâchoire, tout ce que je su sur le coup c'était que j'en eu le souffle couper. Est-ce que ça fera toujours si mal ? Et si tel et le cas, m'y habituerais-je jamais ? J'étais son ami à défaut de pouvoir l'avoir dans mes bras, j'étais son ami à défaut de pouvoir lui offrir le bonheur auquel elle et Joshua avait droit. Je me contentais de ramasser les miettes que la vie me laissait comme toujours et c'était dur, bien plus dur que de faire des choix, plus dur presque que d'avoir le bonheur et de voir que ce dernier s'en va. J'espérai qu'elle n'eu pas remarquer mon changement de mon comportement. Cherchant un moyen de reprendre contenance je me jetais sur l'occasion qu'elle m'offrait en disant qu'elle allait payer l'addition. L'obligeant à me laisser faire je n'attendais pas de réclamation de sa part, aucune, c'est pourquoi une fois que je l'eu fait sans lui laisser le temps d'agir elle me remercia. J'étais bien conscient que je n'allais pas pouvoir entretenir la façade du meilleur ami prévenant éternellement. J'en crevais, mais je le faisais parce qu'elle avait besoin de moi dans ce rôle et que vu qu'il s'agissait d'elle je ne pouvais rien faire contre. L'amour rend con et triste , c'est un fait et je le testais chaque fois que je me retrouvais en sa présence aveuglé par sa beauté et brûler par la réalité.

Ses yeux posés sur moi, pareille à une loupe renforçant l'impacte du soleil, brûlait ma peau sans que je ne sache pourquoi. Buvant calmement à ma bouteille d'eau je l'écoutais tranquillement me demander ce que je comptais faire aujourd'hui alors que dans ma poitrine mon coeur s'agitait comme un fou. Accrochant son regard j'arborais un léger sourire serein bien loin de mon état actuel. Se doutait elle de l'effet qu'elle pouvait avoir ? Pareille à une addiction dont on tente de se passer et qui vous hante, j'étais las et bien incapable de lutter. « Je n'ai rien de prévu, tu sais bien que j'ai une vie oisive » Fixant quelques instants la plage et les gens qui arrivaient en masse, je reportais mon attention sur la belle avec une tape amicale sur son épaule. « Mais je suis sur que tu as des trucs prévus, ou que mon idiot de meilleur ami, mais ton parfait petit ami va te concocter quelque chose. » Je m'écoeurais à présenter Josh' sous cet angle de parfait compagnon, je l'appréciais et je le trouvais formidable, mais l'idée qu'il puisse la serrer dans ses bras, l'embrasser sans réfléchir, juste parce qu'il le désir, ça m'écoeurait. Pourquoi ne méritais-je pas ça ? Après mes jambes, c'était donc mon coeur qu'il fallait briser ? Pourquoi la vie ne voulait elle donc pas me laisser souffler, après m'avoir offert l'impression que je trouvais en Raina une solution à cet écoeurement que ressentais mon coeur froid, il avait fallu que la vie me la reprenne. Me l'arrache avant de l'offrir à mon meilleur ami comme pour que je puisse observer tel un voyeur cette chance qu'il avait alors que je restais seul de mon côté de la clôture, à les fixer alors que chez moi je me détestais de le détester.

hj : Je m'excuse mille fois pour le temps que j'ai mis à répondre ><
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