Sujet: Pippa Ҩ set fire to the rain Dim 7 Aoû - 18:32
WINNY PIPPA STORM
Salut ! Moi, c'est Winny Pippa Storm mais vous pouvez m'appeler Win'. Je suis né(e) à Houston le 24 octobre, j'ai donc 20 ans. Depuis un petit temps déjà, j'ai remarqué que j'avais une préférence pour les hommes ce qui fait de moi une hétérosexuelle. Je vis à Myrtle Beach depuis un an et je dois avouer que je trouve la ville plutôt bien. Sinon, comme tout le monde, il faut faire quelque chose de sa vie, c'est pourquoi je suis étudiante en droit. Je fais sans aucun doute partie des Lenne Center.
♣ ET TES VOISINS ILS SONT GENTILS ? ♣ Oui ils sont gentils. Du moins, pour le peu que je les connais. Ils peuvent très bien parler sur mon dos sans que je le sache. Mais ma voisine du 526, elle accepte toujours de me prêter un objet divers quand j’en ai besoin et que je n’en ai pas sous la main. .
♣ FAMILLE, MARIAGE, ENFANTS, QU'EN PENSES TU ? ♣ Je suis seule chez moi. Je suis encore jeune pour être mariée et avoir des enfants. Un petit ami ? Non je n’en ai pas non plus. Je n’ai pas encore rencontré la bonne personne, c’est tout.
Spoiler:
behind computer
PSEUDO/PRENOM ϟBouh.ÂGE ϟ19 ans.PAYS ϟBelgique.PRESENCE ϟ6/7.COMMENTAIRE SUR LE FORUM ϟIl gère.OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ϟBazzart.PETIT PLUS ϟI like to move it.
Dernière édition par Winny - Pippa Storm le Lun 8 Aoû - 11:03, édité 8 fois
Sujet: Re: Pippa Ҩ set fire to the rain Dim 7 Aoû - 18:32
“ I can’t live in a fairytale of lies„
It seems all of these words couldn't be further from the truth. How did I get here? What did I do?
FIRST PARTIE
« Win’…Winny, allez ouvre cette porte, je t’en prie. » Enveloppée dans ma couette, je ne bouge pas, je ne dis rien, je n’ouvre même pas les yeux. Je n’ai aucune envie d’ouvrir la porte et de voir le visage de ma mère. Je veux juste une chose : qu’on m’oublie, qu’on me laisse tranquille. Je n’aurai jamais cru dire ça un jour mais ce n’était que la stricte vérité. Je chantonne à voix basse. Une simple chanson, une chanson qui avait le don de faire affluer les souvenirs dans ma tête. « I short for the sky, I’m stuck on the ground. So why do I try, I know I’m gonna to fall down… » Une larme coule sur ma joue. Larme que je m’empresse d’essuyer avec la manche de mon fin pull. De l’autre côté de la porte, je n’entends plus aucun bruit. Ma mère avait peut être compris que c’était peine perdue. Je trouvai néanmoins étrange que mon père n’ait pas encore démoli la porte. Lui, c’est tout le contraire de ma mère. Ma mère si patiente, si douce et mon père véritable bout en train, impatient, colérique,…Il ne supportait pas de me voir dans cet état. Il disait que c’était inutile de continuer à agir ainsi. Je n’avais pas la même opinion que lui. Ma mère ne disait rien, voulant éviter à tout prix une nouvelle dispute. Sous cette couette, je commençai sérieusement à avoir chaud. En même temps, se mettre dessous en ayant un pull sur soi, ce n’était peut être pas la meilleure idée du siècle. D’un violent coup de pied, je rejetai la couette en arrière, la faisant tomber sur le sol au passage. Mon regard se posa instantanément sur l’unique photo posée sur ma table de nuit. Mon cœur se serra. Kevin. Mon frère. Mes yeux se refermèrent tandis que je me mis à repenser aux événements tragiques qui avaient eu lieu il y a trois ans.
ҨFlash BackҨ
« Encore une Win’ ! Une et c’est tout, promis! » Posant une énième bouteille vide devant moi, je poussai un petit soupir avant de me laisser retomber dans le vieux divan défraichi de Marco. Marco, je l’avais rencontré un soir lors d’une soirée organisée par des amis en commun. Le courant était tout de suite bien passé. A cette époque, ça n’allait pas fort avec mes parents. Ils m’interdisaient encore beaucoup de choses et comme la parfaite adolescente que j’étais, je me rebellais. Je bravais leurs interdits en sortant tard le soir, en rentrant à 6 heures du matin parfois, je buvais, fumais…. La totale. « Tu n’aurais pas autre chose que de l’alcool ? Je sais pas moi…. » J’en avais un peu marre de l’alcool. J’avais envie d’essayé autre chose, juste pour voir jusqu’où aller mes limites. Marco me regarda, un sourire en coin sur ses lèvres et me caressa la joue. «T’inquiète pas ma belle, pour toi j’ai quelque chose. Tu vas adorer. » Ces paroles prononcées, il se leva et partit dans la cuisine. Je me sentais déjà un peu dans les vapes mais rien d’anormal. La sonnerie de mon portable se mit alors à retentir. Je savais déjà quel était le nom de l’appelant. J’en eu la confirmation en regardant l’écran du dit portable. Kévin, mon frère que j’aimais uniquement lorsqu’il ne jouait pas les détectives privés pour mes parents. Kévin et moi étions inséparables durant l’enfance. Etant l’ainé de deux ans, il avait – et le faisait toujours – veillé sur moi. C’était lui qui m’avait accompagné à ma toute première fête d’anniversaire organisée par une amie. J’avais 7 ans. Il m’avait suivie toute la soirée pour s’assurer que je ne faisais pas de bêtises. En même temps, les parents surveillaient encore les fêtes de leurs enfants de 7 ans…Ce n’était pas comme s’ils avaient déjà 16 ans. Je racontais tout à Kévin, de mon premier baiser à toutes mes histoires amoureuses de petite fille. Pour en revenir à son appel, je décrochai au bout de la cinquième sonnerie : « Qu’est ce que tu veux Kévin ? » Mon ton est sec. Je suis sûre qu’il a remarqué que je suis énervée. On le remarque d’office de toute façon. « Winnyoù es-tu ? Je suis inquiet et papa et maman le sont également. » Le problème, c’est que je n’ai jamais pu résister à mon frère. Surtout quand il emploie la manière forte avec sa petite voix toute douce. « Je suis chez Marco et maintenant, laisse moi tranquille. » dis-je en lui raccrochant au nez. J’eu peine le temps de remettre mon portable dans mon sac que Marco revint, un petit sachet à la main. Je ne mis pas longtemps à deviner de quoi il s’agissait. S’installant à côté de moi, il ouvrit le sachet qui contenait une sorte de poudre. « Donne moi ta main ! » Je fis exactement ce qu’il me disait et tendis ma main. Sur cette main se retrouva un peu de cette poudre. Quelque chose me disait qu’il fallait que je n’aille pas plus loin mais c’était plus fort que moi. La curiosité était là. Je suivais les moindres gestes de Marco du regard. Je l’imitai, recopiant tout. Je ne savais pas que ces gestes allaient avoir une conséquence fatale sur ma vie et celle de mon frère.
J’étais dans les vapes. Je planai littéralement. Je voyais des choses qui n’existaient pas. Ha si mes parents me voyaient, je serai fusillée sur le champ. Je ne savais depuis combien de temps j’étais dans cet état mais je reconnu néanmoins la voix de mon frère et son visage parmi toute cette flopée d’images étranges. « Bordel Winny ! Qu’as-tu pris ? Répond ! Winny !! » Il me secouait comme un prunier et moi, je ne trouvai rien de mieux que de rigoler. Du coin de l’œil, j’aperçu Marco complètement largué, les yeux fermés, allongé sur le fauteuil. Moi, apparemment, j’étais à terre. Kevin marmonna dans ses dents quelque chose que je ne compris pas, me leva du sol et me prit dans ses bras. Je devais avoir l’air d’une vraie demoiselle en détresse ou d’une femme que son mari emmène vers le lieu de la nuit de noce. Mon rire se fit encore plus fort. C’est à peine si j’avais conscience qu’on quittait l’appartement de Marco. L’air frais de la nuit ne me fit trop rien. J’étais pratiquement déconnectée de la réalité. Je me retrouvais bien assez vite dans une voiture, celle de Kévin. Il claqua la porte en la fermant, inséra les clés dans le contact et le moteur se mit à vrombir. Il eut le réflexe de boucler ma ceinture. Moi, j’étais trop émerveillée par les boutons de l’autoradio pour le faire. « Je ne peux pas te ramener dans cet état à la maison, les parents piqueraient une crise comme jamais… » J’haussai les épaules. Pour l’instant, je me foutais royalement de mes parents. Le paysage défilait sous mes yeux. Reportant mon attention assez faible sur mon frère, je trouvais soudainement le fait de tenir un volant très intéressant. Un sourire malicieux sur les lèvres, je posai rapidement une main sur l’objet de ma convoitise et le tirai vers moi. La réaction de Kévin ne se fit pas attendre. Il enleva ma main de là et j’eu droit à un reproche comme quoi je n’étais qu’une inconsciente et que je me ferai mieux de dormir ou de regarder par la vitre. Vexée, je lui tirai la langue et croisai mes bras sur ma poitrine. Je n’avais pas dit mon dernier mot. J’avais très envie de jouer avec le volant. Cette fois-ci, je le fis avec les deux mains. Kévin n’eut pas le temps de voir le coup venir. Le volant tourna à droite et tout se passa très vite. J’entendis mon frère qui criait mon prénom et la dernière chose que je vis furent deux lumières blanches aveuglantes. Puis, plus rien. Le vide.
J’ai mal. Très mal. Ma tête me fait atrocement mal. Les yeux fermés, je tente de faire aller mes mains. La main gauche répond au stimulus envoyé par mon cerveau. La droite, elle, ne bouge pas. C’est comme si elle était bloquée. Autour de moi, j’entends de faibles bruits. Un Bip continu, des bruits de pas légers, des murmures….J’essaye de me rappeler de quelque chose. Mais tout est vide dans ma tête. Bien sur, je me souviens de mon prénom, de mon nom et tout…Mais pour ce qui est des événements passés avant mon réveil, c’est le trou noir. Peut être devrais-je ouvrir les yeux…Peut être pas. Soudain, des bruits de pas se firent de plus en plus forts et s’arrêtèrent juste près de moi. Je tentai de ne rien laisser paraître. Je voulais que cette personne croie que je dormais toujours même si ce n’était plus le cas. Je tressailli un peu lorsque cette personne me prit la main. La main gauche comme par hasard. Je commençai sérieusement à me demander si ma main droite existait toujours. « Winny, ma chérie, réveille –toi s’il te plait…On…On ne supporterai pas de te perdre à ton tour… » Ma mère. Mais que fait-elle là ? Et pourquoi me dit-elle des choses pareilles ? Te perdre à ton tour Ca veut dire quoi ça ? Elle avait parlé d’une manière saccadée, je pouvais entendre qu’elle sanglotait. Comme pour lui prouver que j’étais bien là et bien présence d’esprit, je lui serai faiblement la main. Ses sanglots stoppèrent de suite. « Winny ? » J’ouvrai alors les yeux faiblement. La lumière m’aveugla tant qu’il me fallut quelques minutes pour pouvoir bien discerner l’environnement qui m’entourait. Je sus enfin où j’étais : à l’hôpital. Mon bras gauche était relié à des machines via des tas de fils et mon bras droit…Mon bras droit était dans le plâtre, ce qui expliquait sans doute le fait que ma main droite ne veuille pas bouger. J’allai ouvrir la bouche mais ma mère me pris dans ses bras, m’étouffant presque. . « Oh ma chérie, tu nous a fait si peur à ton père et à moi si tu savais. » Légèrement perdue, je la serrai à mon tour contre moi mais je ne pu m’empêcher de lui poser la question qui me brûlait tant les lèvres. « Maman, pourquoi suis-je ici ? Que m’est-il arrivé ? » Elle brisa notre étreinte et me regarda. Son regard laissait paraître de la tristesse. Que de la tristesse. « Tu..étais partie quelque part. Personne ne savait où tu étais. Ton frère a finit par te téléphoner, tu étais chez un certain Marco. Ké..Kévin ne savait pas où il habitait alors il a fait tout ton répertoire d’amis pour obtenir son adresse. Il est tout de suite parti te chercher. La suite est plus nébuleuse…On ne sait pas exactement ce qui s’est passé mais vous avez eu un accident de voiture. » Au fur et à mesure de ses paroles, tout me revenait. Marco, l’alcool, la poudre, Kévin, la voiture, le volant…Le volant ! L’accident ! Merde…Un affreux doute germa dans ma tête. « Où est Kévin maman ? Et papa ? » J’avais peur de savoir la vérité. Et rien qu’à voir la tête de ma mère, je sus que ses futures paroles allaient me poursuivre le reste de ma vie. Ma mère me prit une nouvelle la main et la serra très fort. « Ton frère est mort ma chérie. Il y a six jours. Il Il n’ pas survécu à ses blessures. Toi, les médecins étaient plus optimistes malgré ton état qui ressemblait à un coma…Ton père est en train de s’occuper des papiers administratifs pour l’enterrement…Winny, tu comprend ce que je te dis ? » Je buvais ces mots comme on boit de l’eau. J’étais en plein cauchemar, je ne voyais que ça comme explication. Mais ma douleur à la tête semblait me signifiait que j’étais bien réveillée, que je ne rêvais pas. C’était la réalité. Kévin était mort. Mort…Par ma faute. Là sur le coup, tout ce que je voulais, c’était mourir aussi pour rejoindre mon frère.
SECOND PARTIE
J’ai fini par tout quitter. Mes parents, Houston,…J’ai quitté la ville qui m’avait vu naître, qui m’avait vu grandir. Y rester me rappelait trop mon frère. J’avais besoin de faire le vide, de changer de vie. La vie que je menai à Houston ne me convenait plus. Au début, mes parents ne furent pas trop d’accord quant à ma décision de partir. Mais avec le temps, ils s’y sont fait. Ils voyaient bien que j’étais malheureuse, que je dépérissais à petit feu. Je suis arrivée à Myrtle Beach il y a environ un an. Grâce à l’argent sur mon compte en banque, j’ai pu me trouver une petite maison toute simple. Voir des grandes villas me fait toujours rire. Je me suis toujours demandée à quoi pouvait bien servir aux gens d’avoir trois salles de bain….L’argent ne fait pas le bonheur dit-on. Vais-je mieux? Je vous mentirai si je vous répondai que oui. Mon frère me manque toujours. C'est comme un vide dans mon coeur et personne ne pourra le combler. Personne.
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