THE NOTEBOOK. J'ai: âge du perso Je suis: métier ou activité ou autres Mes Adresses:
Sujet: RAINA ▬ you're still beautiful. Sam 13 Aoû - 23:04
RAINA PIPER COLLINS
Salut ! Moi, c'est Raina Piper Collins mais vous pouvez m'appeler Rain. Je suis né(e) à New York le 28 janvier 1991, j'ai donc 20 ans. Depuis un petit temps déjà, j'ai remarqué que j'avais une préférence pour les hommes ce qui fait de moi un(e) hétérosexuelle. Je vis à Myrtle Beach depuis 5 mois et je dois avouer que je trouve la ville plutôt accueillante et charmante. Sinon, comme tout le monde, il faut faire quelque chose de sa vie, c'est pourquoi je suis étudiante en journalisme et mannequin. Je fais sans aucun doute partie des Lenne Center.
♣ ET TES VOISINS ILS SONT GENTILS ? ♣ Cela ne fait pas très longtemps que j'habite ici, et mon père étant souvent absent, je sors rarement de la maison car j'ai énormément de choses à y faire. Par conséquent, je ne sais pas à quoi ressemblent nos voisins... Ce doivent être de gentilles familles, car de temps en temps je vois des enfants courir dans la rue. Peut-être habitent-ils au bout, au carrefour, ou peut-être même juste à côté de chez moi... Tant qu'il n'y a pas d'histoire dans le quartier pour les voitures, les poubelles ou les arbres, je me tiens à distance de nos voisins.
♣ FAMILLE, MARIAGE, ENFANTS, QU'EN PENSES TU ? ♣ Après le divorce de mes parents, j'ai décidé de suivre mon père. C'est lui qui était le plus apte à s'occuper de moi, même si ses changements de travail on été éreintant à la longue. Je ne sais pas si un jour j'aurai envie de construire la même chose que ce qu'il a essayé de construire... Si c'est pour que ça vole en fumée après tant d'efforts, je trouve que ça ne vaut pas le coup. Me marier serait déjà un engagement considérable, et avoir un enfant quadruplerait cet engagement-même. Pour le moment, je préfère profiter de ma jeunesse. Je penserai à l'avenir quand j'aurai terminé mes études et que je serai dans une situation stable, ce qui n'est, à mon humble avis, pas prêt d'arriver.
Spoiler:
behind computer
PSEUDO/PRENOM ϟ.heàrtless; / Justine.ÂGE ϟ18 ansPAYS ϟFrancePRESENCE ϟ7/7 voyons !COMMENTAIRE SUR LE FORUM ϟcoup de coeur pour le design !OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ϟsur BazzartPETIT PLUS ϟNYAN NYAN *rainbow*
Dernière édition par Raina P. Collins le Dim 14 Aoû - 13:06, édité 6 fois
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Sujet: Re: RAINA ▬ you're still beautiful. Sam 13 Aoû - 23:04
“ You're just another story„
where is my mind ?
Dans le genre famille unie et heureuse, on ne peut pas dire que je sois l'exemple type. On entend souvent à l'étranger que le rêve américain s'étend lorsqu'on a atteint les objectifs suivants : un travail dans lequel on s'épanouit et qui nous permet de vivre convenablement, un mariage sans anicroche et bien sûr rempli de bonheur au quotidien, une routine pas trop présente, des enfants sages, deux, ou trois, avec un ou deux ans d'écart pour limiter les disputes infantiles, et promis à un bel avenir dont les bases se révèlent à la banque. Voilà l'image de la vie américaine idéale. Richesse, bonheur, union. Foutaises. Ces familles sont si rares que ç'en devient presque hilarant d'y croire encore. Mes parents y croyaient, je pense, lorsqu'ils se sont mariés à New York. Un an plus tard, je suis arrivée, et c'est là que tout a commencé... Mon père est un éditeur pas mal connu, mais pas encore reconnu. Ma mère détestait devoir attendre l'arrivée du succès. Alors qu'il changeait de ville environ tous les ans, elle le suivait, sans broncher, et s'occupait de moi en enchaînant les petits boulots. Elle aurait pu devenir actrice à New York, et il a fallu qu'elle suive mon père, par principe, et parce qu'elle croyait que son bonheur se trouvait avec lui... Nous étions dans l'Ohio lorsqu'ils ont décidé de se séparer. Ce n'était pas une fatalité pour moi, puisque j'avais quatre ans, je n'y comprenais pas grand chose. Néanmoins, lorsque ma mère m'a demandé de ses yeux candides qui je voudrais suivre (elle, actrice promise à un bel avenir avec qui je ne manquerai de rien, et lui, petit éditeur presque sans nom dans l'attente d'une reconnaissance), j'ai choisi mon père. Même à quatre ans, j'avais conscience qu'en étant avec ma mère, je n'aurai pas vraiment de maman, j'aurais juste une nourrice. Cela, je le savais parce que je comprenais leurs disputes précédant leur séparation... Il hurlait à tue-tête que je n'aurai pas de mère si je la suivais, et elle rétorquait férocement que le juge ne lui laisserait jamais ma garde. Ma mère s'est trompée... Le juge a, je crois, suivi mon désir, et j'ai dû regarder ma mère repartir pour New York, alors que nous partions encore, direction l'état de l'Illinois. Mon père changeait toujours de maison d'édition. Son boulot consistait à donner son avis sur des auteurs méconnus, et son vote comptait pour 25% dans la décision finale, toujours. Il avait de l'expérience, mais il avait aussi la guigne. A chaque fois qu'il arrivait quelque part, les auteurs se faisaient de plus en plus rares, les rushs cessaient, et donc nous étions obligés de déménager. Chaque escale durait entre une et deux années. Ma vie fut rythmée par tous ces déménagements, ma scolarité en fut ébranlée, ainsi que ma force morale. J'avais toujours de plus en plus de mal à me refaire des amis, dans chaque ville ou nous nous installions. J'étais seule, mon père travaillait énormément, et je commençais à regretter de ne pas être allée avec ma mère. Peut-être serais-je devenue une petite bourgeoise coincée comme on en voit à la télévision dans les séries... J'aurais adoré, d'un côté. Même entichée dans une routine pas possible, ma vie aurait au moins eu le mérite d'être stable. Au lendemain de mes vingt ans, mon père m'annonça un nouveau déménagement prévu. Direction la Caroline du Sud. Génial, le soleil... Je me réjouissais, et j'espérais franchement que nous y resterions au moins deux ans, pourquoi pas plus ? Ce que je voulais, c'était qu'il refasse sa vie. Qu'il se remarie, qu'il trouve un point d'ancrage, pourquoi pas même avoir un nouvel enfant ? Il était encore dans la fleur de l'âge, même pas quarante-cinq ans. Quand je vis la maison dans laquelle nous allions habiter, je me sentis revivre. Ce n'était pas non plus une villa incroyablement grande, mais c'était une simple maison de banlieue bateau comme on en voit dans toutes les villes. C'était amplement suffisant, pour nous. Le quartier n'avait pas l'air mal, et j'avais hâte d'aller m'inscrire aux cours de l'université. Là-bas, je me fis rapidement quelques amis, j'étais aux anges. Même si la maison accaparait beaucoup de mon temps puisque mon père n'était pas doué pour les tâches ménagères, au moins j'avais de quoi faire une fois le week-end venu, ainsi que les soirées du vendredi et du samedi. C'est ainsi que je rencontrai Rafael, un jeune homme qui avait également été invitée à une de ces soirées. Il me paraissait adorable, et le courant passa tout de suite entre nous. Il devint mon meilleur ami. Je pouvais lui raconter tout ce qui étreignait mon coeur, et même s'il ne répondait rien, je savais pertinemment qu'il m'écoutait avec attention, et même plus que ça. Dans ses yeux, je distinguais un peu plus que de l'amitié, et ne voulant pas briser la jolie relation qui nous unissait, je l'ignorais, jour après jour. C'est alors que je connus le meilleur ami de Rafael, Joshua. Il eut un coup de foudre pour moi, et me demanda peu de temps après de sortir avec lui. J'acceptai, heureuse qu'un garçon à qui je m'intéressais s'intéresse à moi également. C'était si rare... Nous formions un joli couple, et nous faisions tout pour que Rafael ne soit pas trop à l'écart. C'est pour ça qu'un jour je l'accompagnai à un de ses shootings. Par un hasard tout à fait simple, je me retrouvai à poser avec lui, le photographe croyant que nous étions ensemble... Quelle ironie. L'agence m'a finalement recrutée. Je ne m'y attendais pas, mais puisque ça allait arrondir nos fins de mois, à mon père et à moi, j'acceptai avec plaisir. De plus, mon partenaire n'était pas spécialement désagréable, et vu que c'était mon meilleur ami nous nous entendions parfaitement bien. Malheureusement, Joshua ne voyait pas cette relation fictive d'un bon oeil... Il me le reprochait à chaque fois qu'on se voyait et que je lui racontais ce que je faisais en studio avec son meilleur ami. Nous n'avions pas eu à nous embrasser, et pourtant Joshua y croyait dur comme fer. Il m'accusait de le tromper, et je ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes disputés à cause de sa jalousie et de ses angoisses... Pourquoi n'avait-il pas confiance en moi ? Je ne comprenais pas. Inconsciemment, ces disputes m'ont poussée à m'éloigner de plus en plus de lui, et à me rapprocher de Rafael. Ce n'était pas mon intention de départ. Je me sens coupable de me demander si je ne devrais pas quitter Joshua, je ne sais plus ce que je ressens pour lui, je suis complètement perdue, et je souris, inlassablement, aux objectifs. J'espère dissimuler mon doute, mais je crois qu'il y en a deux à qui cela n'échappe pas...
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