THE NOTEBOOK. J'ai: 17 ans Je suis: étudiante en lettres. Mes Adresses:
Sujet: Tayïna Lexie Wallyaàn ♪ Tryin' to be strong and never look back. Lun 15 Aoû - 1:34
Tayïna L. Wallyaàn
Salut ! Moi, c'est Tayïna Lexie Wallyaàn mais vous pouvez m'appeler Tay'. Je suis née à Myrtle Beach le 23 Octobre 1993, j'ai donc 17 ans. Depuis un petit temps déjà, j'ai remarqué que j'avais une préférence pour les hommes ce qui fait de moi une hétérosexuelle. Je vis à Myrtle Beach depuis toujours et je dois avouer que je trouve la ville plutôt splendide. Sinon, comme tout le monde, il faut faire quelque chose de sa vie, c'est pourquoi je suis étudiante en lettres. Je fais sans aucun doute partie des south beach.
♣ ET TES VOISINS ILS SONT GENTILS ? Ils faut toute sorte de monde pour faire un monde. Tayïna essaie de connaître les gens avant de les juger, mais parfois il faut avouer que certains sont assez.. disons.. spéciaux. Mais depuis le temps qu'elle habite à Myrtle Beach, la jeune femme a appris a connaître la plupart de ses voisins, et de se lier d'amitié avec certains.
♣ FAMILLE, MARIAGE, ENFANTS, QU'EN PENSES TU ? Tanyïa vit avec son frère depuis le tragique accident. Elle lui a toujours été très reconnaissante de s'être occupé de les libérer des familles d'accueil, qu'elle ne supportait pas. Tanyïa ne veux pas spécialement se marier, bien que cela pourrait l'intéresser, si quelqu'un veux bien d'elle. La jeune femme adorerait avoir des enfants, mais pour le moment, ce n'est certainement pas dans ses priorités, surtout qu'elle n'a pas de prétendant présentement.
Spoiler:
behind computer
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Dernière édition par Tayïna L. Wallyaàn le Lun 15 Aoû - 1:41, édité 1 fois
THE NOTEBOOK. J'ai: 17 ans Je suis: étudiante en lettres. Mes Adresses:
Sujet: Re: Tayïna Lexie Wallyaàn ♪ Tryin' to be strong and never look back. Lun 15 Aoû - 1:35
“ Trying to be as stronger as I can „
« What doesn't kill you makes you stronger. Hell, I'm almost superwoman... »
CHAPTER 1 ♦ Ce serait stupide de commencer mon journal par la phrase "Cher journal", je trouve ça stéréotypé et trop fréquent et dieu seul sait à quel point je ne veux pas être comme les autres. J'avais longtemps réfléchi à la possibilité de m'écrire un journal, mais je n'arrêtais pas de me convaincre qu'il était beaucoup trop tard de s'y mettre et que je n'aurais jamais la patience pour m'asseoir a tous les jours pour résumer ma journée, aussi passionnante serait-elle. À force d'y penser, j'ai décidé d'essayer. Peut-être s'arrêtera-t-il subitement, parce que je n'aurais plus l'envie ni le temps d'écrire. Je ne saurai par où commencer, mais j'imagine qu'il faudrait commencer par le commencement...
Je n'ai pas une enfance très particulière, du moins jusqu'à mes cinq ans. C'était la veille de Noël. J'étais à la maison, avec mon grand-frère, Sean. Il était alors âgé de dix ans. Nous étions gardés par notre grand-mère et nous avions bien de plaisir, à essayer de deviner nos cadeaux. Bien sûr, à l'époque, je croyais encore au père Noël, j'avais la certitude que mes parents était en sorte des "lutins" venus nous porter nos cadeaux. Pathétique. Le téléphone sonna, vers dix-neuf heures. Grand-mère, bien que restée surprise un moment, se leva pour aller répondre. Moi, je ne me doutais de rien. Ma grand-mère, en pleurs, nous expliqua que nos parents étaient décédés dans un accident de voiture, impliquant un chauffard ivre. Il avait percuté la voiture de nos parents de plein fouet, les envoyant donc valser dans un ravin. Le vingt-quatre décembre mille neuf cents quatre-vint-dix-huit, j'étais devenue, comme mon frère, une orpheline.
Nous avons été élevés par notre grand-mère quelques années. Mais son heure arrivait; elle se faisait vieille. Comme je l'avais prédit, elle nous quitta lorsque j'avais neuf ans. Encore jeune et si perturbée. Sean et moi avons été placés en foyer d'accueil, afin de se faire adopter. Mon grand-frère, alors âgé de quinze ans, était en plein dans sa phase d'adolescence. Il se rebellait contre la possibilité d'être adoptés. Lorsqu'une famille s'intéressait à notre cas, il mettait tout en oeuvre pour que les gens ne nous prennent finalement pas. Pour ma part, je restais dans l'ombre de mon frère, persuadée qu'il faisait cela pour mon propre bien. Il avait toujours été si attentionné envers moi, alors pourquoi chercherait-il à me faire du mal? Pendant les trois années qui suivirent, ce fut la même routine. Nous nous levions le matin pour aller étudier, et je dois avouer que je m'étais bien adaptée à cette nouvelle vie. J'avais appris à aimer l'école, et je m'attelais à mes devoirs sans me décourager. Mon frère lui, était un peu moins assidu dans ses études mais il était bien décidé à quitter ce foyer d'accueil dès qu'il serait majeur. Pour ma part, je ne pouvais pas faire grand-chose. Plus les jours avançaient et plus je me rapprochais de mon frère. Avec un tel écart d'âge entre nous deux, c'était plutôt impressionnant. D'habitude, les grands frères détestent leurs petites soeurs, parce qu'elles sont des pestes. Je dois dire que je n'étais pas non plus très difficile à vivre, bien que je parlais beaucoup. J'avais une joie de vivre évidente, même si j'avais vécu un drame dans ma jeunesse. Et de toute façon, Sean avait tout fait pour me garder près de lui, pourquoi aurais-je essayé de lui rendre la vie plus difficile qu'elle ne l'était déjà?
À ses dix-huit ans, Sean se rua aux aides sociales afin de récupérer notre maison près de l'eau. C'était bel et bien possible, mais nous n'avions pas d'argent pour payer l'eau, l'électricité et le loyer. C'était peine perdue. J'aurais voulu aider mon frère, mais du haut de mes douze ans, je n'y pouvais rien. J'admirais tellement mon frère de part son courage et sa détermination; il était un modèle pour moi. Il se trouva de peine et de misère un bon boulot; il devint photographe. C'est alors qu'il m'inscrit dans un collège; il savait que j'aimais beaucoup étudier, et que j'était plutôt intelligente pour mon âge. J'avais énormément apprécié ce geste de mon grand-frère, car il était si déterminé à ma réussite. Cependant, il ne cessait de me mettre en garde contre les garçons. Il s'y connaissait, bien évidemment, mais jamais je n'aurais imaginé qu'un garçon aurait pu faire d'abominables choses à une fille, à ce qu'ils pourraient s'attendre de nous. Moi qui avait toujours vécu avec mon grand-frère, l'homme le plus gentil et attentionné que je connaissais. Il n'avait jamais démontré une seule once de méchanceté envers moi. Tout ce qu'il m'expliqua, me perturba, à seulement treize ans.
Nous avons finalement déménagé dans un appartement près de la mer. C'était un très bel endroit et je m'y plu rapidement. Plus les années avançaient et plus je devenais plus autonome. Bien qu'élevée par un homme, je devins plus femme avec les années, surtout atteignant quatorze puis quinze ans. Je n'ai jamais vraiment aimé et je peux franchement vous avouer que tous ceux que j'ai pu croiser ont été très peu matures pour me mériter. Je me décida a acheter un piano avec mes propres économies. J'avais une passion évidente pour la musique, mais particulièrement cet instrument majestueux. J'avais commencé à travailler à quatorze ans et ce ne fut que deux ans plus tard que je pus finalement faire l'acquisition du rêve de ma vie jusqu'à présent. J'appris de moi-même, appuyant sur les touches et écoutant de la musique, en essayant de trouver le même son. J'y passais des heures, me laissant transporter par la magie de la musique. J'avais finalement trouvé quelque chose qui me changeait les idées. Ce fut lors de mon été de mes seize ans que je vécus le plus d'expériences de vie. Première boisson alcoolisée, première relation, première cigarette.. Ma bande d'amis n'était certainement pas la meilleure influence pour moi. Dès que l'école recommença, je me repris en main et abandonna ces crétins qui pensaient pouvoir faire n'importe quoi de moi, après m'avoir saoulée.
Mon frère m'avait prévenue, que ces mecs, c'était tous des cons. Surtout à cet âge. Et je m'en rends de plus en plus compte. Depuis l'été de mes seize ans, je n'ai plus jamais eut de copain et c'est bien mieux comme ça, parce que n'importe quel garçon que je rencontrais, il se vantait de toutes ses conquêtes et en plus, se fichait littéralement de leur briser le coeur. Comme quoi il faut toute sorte de monde pour faire un monde...
CHAPTER 2 ♦ Et me voilà aujourd'hui. Tayïna Lexie Wallyaàn. Dix-sept malheureuses années de vie. Je suis orpheline depuis maintenant douze ans. Douze ans que je suis élevée par mon frère de six ans mon aîné, Sean Preston Wallyaàn. Mais tout de même, douze magnifiques années. Aujourd'hui, je ferais n'importe quoi pour mon grand-frère, quitte à aller me défigurer ou bien me mettre dans le pétrin à sa place. Je lui dois ma vie à mon frère, c'est l'homme de ma vie et personne ne le détrônera. Même s'il en pense le contraire, moi au moins, je le sais.
Ainsi donc, après ces dix-sept années de vie, j'ai appris beaucoup de choses. Je suis devenue une jeune fille très douce et posée, extrêmement généreuse de son temps et attentionnée envers les autres. Je ne pourrais me permettre de blesser volontairement quelqu'un. Cependant, comme j'étais plutôt faible, je n'osais pas m'affirmer et j'ai fait l'erreur de faire confiance trop rapidement à des garçons lors de mes seize ans. Lorsque j'ai réalisé mon erreur, il était trop tard pour faire marche arrière, le mal était déjà fait. Malgré cela, je ne ferais plus jamais cette bêtise que d'accorder ma confiance au premier venu. Je ne suis pas pressée de tomber amoureuse, au contraire. Comme on me le présente, cela n'a l'air que de blesser les gens, de décevoir. En quoi une si belle chose devrait-elle nous détruire, au point de pleurer des heures durant et de livrer corps et âme pour récupérer l'amour perdu?
Je n'ai jamais su comment agir en tant que "femme" n'ayant jamais vraiment eut de modèle féminin après mes neuf ans. J'ai simplement essayé de me forger ma propre identité, en regardant les autres filles à mon collège, les regardant agir. J'ai bien vu que celles qui se recroquevillaient dans leur coin étaient plus rejetés par les autres et au contraire, celle qui s'exhibaient trop étaient considérées comme les proies faciles des garçons. J'ai appris à trouver le meilleur des deux mondes, tout en continuant de faire ce que j'aimais.
Et puis, depuis le temps que j'y pense à ce que je veux faire plus tard, je pense bien avoir déniché la réponse. Je veux écrire. Ça me permet d'échapper au monde cruel d'aujourd'hui. De créer de nouveaux scénarios, de vies que j'imagine parfaites. Malgré tout ce que l'on peut penser, je l'aime ma vie. Elle est loin d'être parfaite, mais c'est certainement ainsi que le destin en a décidé. Il a décidé de me montrer que malgré tous les drames qui peuvent arriver dans notre vie, il ne faut que trouver une raison de continuer.
Moi, ma raison d'avancer dans la vie, c'est mon frère. Celui qui m'a tout montré, qui m'aidera toujours et avec qui j'ai une relation unique.
Il est temps de poser mon stylo et de fermer mon journal. Je crois bien en avoir assez écrit pour la journée. To be continued...
Dernière édition par Tayïna L. Wallyaàn le Lun 15 Aoû - 15:46, édité 2 fois