JENSEEN ϟ « Je suis belle à ma façon parce que dieu ne fait aucune erreur. Je suis sur la bonne voie, bébé. Je suis née comme ça ! »

« Tu as peur ? »

Elle est là. Devant moi. A mes pieds. Ses yeux lumineux me scrutent, attendant quelque chose, pour pouvoir se lever. Elle sait que j’ai peur, et elle en est fière. Elle sent ma peur. Elle la déguste peur comme on pourrait déguster une tablette de chocolat. D’un geste, elle aurait put toucher ma peur. Tout dans ma position est signe que j’ai peur. Mes os tendu a bloc, mon souffle rauque, mes yeux écarquiller, les frissons qui parcourent tout mon être. Elle aime avoir le dessus sur moi. Comme a chaque fois. Elle aime être dominatrice avec moi, et elle en sourit. Ne surtout pas faire de geste, ne surtout pas lui montrer que j’ai peur, même si elle le sait. Ne surtout pas crier, sinon elle prendra comme un signe d’attaque, et elle m’attaquerait. Elle en est capable, et elle sait que je le sais. Je suis prisonnière, sa prisonnière. Elle en jubile. Et moi, j’en oublie de respirer calmement. J’ai peur. Je la vois se rapprocher de moi. Mes sens sont en alerte, je déglutit, priant en quelconque saint de me sortir de là. Je veux partir. Mais la peur me retient. Elle me retient. Elle sourit victorieusement, et elle continue à se rapprocher, comme un félin. Je vais mourir, elle le sait et je le sait. Encore quelque pas, et ma mort lui portera victoire. Je ne peux pas mourir mais elle le veut. Quelque centimètres et elle portera le coup fatale. Je ne veux pas la voir me tuer.  « Jenseen qu’est-ce que… »  Le nouvel arrivant, fut coupé par ma voix hachée et murmuré de la jeune fille tétanisée que je suis. « Chut Jack, sinon elle va t’attaquer aussi. » ma voix était rauque. Depuis combien de temps je suis là, devant elle. Je retiens a grand peine, de respirer, car je sais qu’elle m’attaquera, avec témoin ou non.  « De quoi tu parle ? » Il ne peut pas savoir. Il va mourir aussi, si je ne lui dis pas.  « De ça ! » Mon cri fut aigu alors que je la voyais se diriger plus rapidement possible vers ma personne. Elle veut gouter entièrement à ma peur. Je ne veux pas voir sa. Je retiens mon souffle, mes yeux se ferment. Dans quelque secondes, je vais mourir. J’ai accepté ma mort, devant témoin. J’ose espérer que Jack partira, je ferais barrière de mon corps, pour lui laisser le temps de quitter ma chambre, quitter la maison. Un silence me répondit et j’attend. Il a du partir, ayant compris mon plan et moi j’attend. J’attend et les secondes passent. Pourquoi elle ne viens pas me tuer ? Suis-je déjà morte ? M’a-t-elle déjà attaquer et trop dans mes pensées, je n’ai rien sentit ? La voix de Jack m’interpelle, me forçant à ouvrir les yeux et a prendre une gorgée d’oxygène. Alors comme ca, il n’est pas partit.  « Jenseen, ouvre les yeux je l’ai tuer. »  Tuer ? Il l’a tuer comme ca, sans que j’entente quoi que soit. Mes yeux scrutent la scène. Il est là devant moi, avec pour seul signe de bagarre, un sourire amusé. Je le scrute entièrement, cherchant un quelconque signe de blessure. Il n’est pas blesser et pourtant il est vivant. Comment a-t-il fait pour sortir vivant de sa confrontation avec ca. Où l’ennemi est-il passé d’ailleurs ? Elle est là, devant moi. À mes pieds, comme si elle n’avait pas bougé d’un centimètre. Elle ne me regarde plus, allongé sur le sol. Est-elle vraiment morte ou joue-t-elle la comédie pour pouvoir mieux m’attaquer ensuite ? Je la regarde effrayée, alors que la voix de Jack me parvient, lointaine.  « Elle est morte, tu n‘a rien à craindre. »  Si il le dis, c’est qu’il a raison n’est-ce pas ? Ma respiration se fit soudainement plus saine. Ma peur a disparu, mon corps se détend. Mais mes yeux eux, ne quittent plus le corps gisant à mes pieds. Ce corps qui m’aurait tuer si mon sauveur n’avait pas été là. Je suis vivante alors que  « […] l‘araignée est morte. » 

« Rejeté par son propre père. »

 « Papa tu…  » Je gardais l’infime espoir qu’il allais se retourner. Espoir que je vis anéantir quand je le vis enfiler son long manteau noir, se regardant une dernière fois dans la glace, donnant quelque consignes à Jack car il était là pour me protéger de tout et de rien.  « Je n’ai pas le temps de discuter avec toi, je dois partir pour Los Angeles. »  Des paroles qui me refroidit, me glaçait que dis-je. De mon 1m40, je regardais cet homme de haut. Homme qui me servait de père, père que je ne voyais que très rarement.  « Emmène-moi avec toi. » Je savais déjà la réponse, où je sentait déjà le regard triste de Jack. Mais je ne fis pas attention à lui, je voulais que mon père change, que mon père me vois enfin comme sa fille et non une étrangère. J’étais une étrangère pour lui, une étrangère qui avait les même gènes que lui, et le même nom que lui.  « Non. » Sa réponse froide me glaçait à nouveau, mais je gardais mon contrôle. Je ne voulais pas pleurer, car je savais que si je pleurais, il allait me punir, encore une fois. La seule chose que je connaissait de lui, était qu’il trouvait toute excuse pour partir d’ici, ou de me punir, souvent pour peu.  « Mais… » Ma tentative a argumenter fut coupé, laissant un silence paissant dans le hall. Je le détestait pour ca.  « Il n’y a pas de mais qui tienne Jenseen. Tu resteras ici, sous la surveillance de Jack. » C’était toujours comme ca. Tu partais me laissant seule dans cette maison, que tu avais achetée avec maman, avec pour seul compagnie Jack et les domestiques. Tu m’emmenais jamais avec toi et même si Jack me répétait sans cesse, que je ne pouvais pas venir avec toi, car tu devais travailler. Travailler, tu ne faisais que ca. Tu prenais jamais du temps pour rester avec moi, au point que je m’étais dis que tu ne me voulais pas. J’avais supposer cette idée à Jack, mais il m’a dis que ton travail prenait tout de temps, mais que tu m’aimais. Mais je savais au fond de moi, qu’il m’avait dis cela pour ne pas m’inquiéter. Tu sais papa, je ne suis pas idiote, et encore moins naïve. Je sais que maman est morte en me mettant au monde. Tu me le rapproche constamment. Je sais que je suis juste là, car c’était une erreur, perdant la femme de ta vie, pour une gosse dont tu regarde de haut, la fâche et la puni quand ses résultats ne sont pas correct, ayant tué la seule femme que tu avais aimer profondément. C’était toujours comme ca, mais j’avais l’infime espoir, que tu me regardera enfin. C’est pour cela, que je faisais des efforts, efforts non récompensé par toi. La seule personne qui me félicitait était Jack, au point où je rêvais parfois que ce fut lui mon vrai père, et non cet homme accro à son travail. Moi je voyais qu’un échappatoire à son rôle de père car même en étant diplomate, tu avais du temps. Temps que tu consacrait a autre chose, a quelqu‘un d‘autre peut-être. Je le vis sans aller sans un regard en arrière, laissant la porte de la maison se refermer sur nous. Mon regard resta fixer un long moment sur la porte, porte que je savais qui allait être rouverte que dans très longtemps. Deux bras protecteurs m’enveloppa, où je ne put retenir qu’une larme. Pleurer pour un homme qui ne m‘aimait pas, dans les bras d‘un homme que j‘aimais comme un père. Une douce tristesse. « Je le déteste. » 

« Attiré par les deux sexes ? »

 « De quoi as-tu peur ? » Allongée sur un lit deux places, je regardais la personne qui m’avait poser la question. Pourquoi aurais-je de cette personne ? Elle ne me faisait pas peur et pourtant, chaque signe de mon corps montraient le contraire. Mes os tendus, ma respiration haletante, la chair de poule de chaque partie de mon corps devenu, autrement dis presque tout. Ce n’était pas cette peur que j’avais pour les araignée. Une autre peur qui m’électrisa, qui me fascinais au point que j’étais terrifiée.  « Qui te dis que j’ai peur ? » J’étais connu pour être une de ses personne de mauvaise foi, et la personne installé a côté de moi, aussi peu vétu que je l’étais, l’avait remarquée, vu son sourire amusé sur son visage d’ange.  « Tout en toi montre que tu as peur. M*rde Jenseen, tu me désire autant que je te désire. Alors pourquoi me repousse-tu ? » Des questions que ma mauvaise foi pris de court. Des questions dont je savais la réponse pertinemment. Mon corps était tendu par la peur, une peur dont je rejetais car je ne pouvais pas être désirer par cette personne. Ce n’était pas normal d’être attirée, au point d’en être terrifié, cette personne. Comment l’être ? Je le savais pertinemment. Comment ne pas être attiré par ses long cheveux d’or, cette moue amusé, ses lèvres pulpeuse et par son corps fin. Quiconque serait attiré par elle, si ce n’est que ses personnes étaient des hommes. Et sans contexte, j’étais et je serais toujours une femme. Une femme attirée par une femme n’était pas habituelle voir presque malsain. Aimer son même sexe était tout du pécher. Un pécher à porter de fruit, un pécher sublime qui m’avait sublimer. Ca et l’alcool que j’avais ingurgité, me prenant la cuite du siècle.  « Tu es une fille. Et j’aime les hommes. »  C’était aussi simple que ca alors pourquoi je me tendit d’impatience, quand elle me recouvrit de son corps féminin, collant sa poitrine contre la mienne, soufflant de son haleine alcoolisé où la seule chose dont j’entendit avant qu’elle franchit la barrière qui séparaient nos lèvres, fut ses quelque mots.  « Je vais te prouver que tu aime aussi les filles. »

C’est dans ses moments là, où vous jurer de ne plus jamais boire d’alcool de votre vie, une promesse que vous ne tiendrez jamais. N’importe le mal de crane que vous savez, vous recommencerez a noyer votre vie dans les délices de l’alcool. C’était surement mon cas, vu le mal horrible qui me traversa dans ma tête. J’avais la gueule de bois, et une bonne en juger par le bruit qui se passait dans ma tête, et qui ressemblait étrangement à un troupeau d’éléphant qui couraient en perte haleine. Je m’étais pris une cuite, et je me promis de ne jamais plus recommencer. Chose que je referais certainement plus tard. Les souvenirs ressemblaient à des vaste trou noir, où je laissait mes yeux habitués à la pièce où je m’étais endormit. Une chambre à ce que j’ai compris, celle qu’on pouvait ligoter dans un hôtel de la ville, a prix raisonnable. Chambre dont je ne savais pas avec qui j’ai partager, et comment j’ai pu venir ici, vu la distance de la boite de nuit dont j’avais louer domicile la veille. Mes yeux tombèrent sur mes vêtements, accrocher ici par là, trouvant des endroits pour le plus au moins étrange. Cela signifiait une chose, j’avais coucher et ca devait être sauvage, vu mon soutien gorge sur le haut de la porte de la chambre. L’homme qui m’avait emmener ici, ce ne pouvait être qu’un homme, m’avait laisser dans la chambre et par les douleurs qui me traversa mon corps, avait été doué. Les inconvénients d’une gueule de bois : les souvenirs disparaissaient pour revenir quand vous y entendez le moins. Me relevant a grande peine, maudissant mon mal de crane, je me levais ramassant chaque vêtements que je trouvait. Je finissais au salon, endroit où se trouvait mon dernier vêtements, mon top. Un post-it m’attira l’attention où seul un numéro de téléphone suivit d’un prénom était écrit. Alors comme ca, l’homme qui m’avait emmener au septième ciel, avait un prénom de fille. Je ne put réprimer un sourire amusé, en fermant la porte avec l’étrange impression que je m’étais tromper. Tromper sur toute la ligne et que le destin allait me réserver, une de ses surprises qui vous change la vie en moins deux.

« Accro ... »

 « Tu devrais arrêter d‘envoyer des messages à je ne sais quel plan cul, et écouter le cours. » Voix posé et sarcastique, tout qui laissent entrevoir que j’en avais assez qu’il n’écoute plus le cour. Mes yeux scrutèrent avec attention, le professeur qui nous faisait cours, ce matin. Cours qui me passionna au plus monde, mais qui ne passionna pas la personne qui était a côté de moi, et encore moins pas mal des étudiants installer sur les chaises de l’amphithéâtre. Ils n’avaient pas qu’a prendre cette option, si il ne voulaient pas entendre raconter comment quel empereur avait gagner sa bataille. J’aimais l’histoire autant plus que la criminologie. Je savais de source sur, que certain étudiants étaient venus à ce cours, par obligation et croyant dur comme fer, que l’histoire était une matière facile. Matière qui n’avait rien de facile si on n’était pas passionnée. Laissant mes yeux vagabondé dans la pièce où j’étais installer depuis plus d’une heure, rare étaient les personnes qui prévenaient des notes. Certaines filles feuillaient leur magazine people, d’autre se vernissait leur ongles, et d’autre comme celui qui était installer à mes côtés, envoyer des messages a je ne sais qui. Je ne me considérait pas comme une intello, juste une passionnée. Passionnée qui n’aimait pas qu’on me dérangeait, et même si le bruit des touches ne laissaient qu’un bref son, cela me dérangea. Mais je savais au fond de moi, que ce n’était pas le téléphone qui me gênais, mais les personnes avec qui mon ami envoyait des messages depuis le commencement du cours. Et en croire le regard amusé de celui-ci, il devait envoyer des messages à des femmes qui ne diraient pas non pour repasser sous ses couettes.  « Tu es jalouse que tu n’es pas la seule femme dans mes bras Jena ? » Cette question me pris de court, mais gardant ma maitrise, je lui lançais juste un regard désintéresser. J’était l’une de celle il couchait, mais je savais de source sur, que j’étais l’une des seules dont il couchait constamment et pas qu’une fois. Il était considérer comme un coureur de jupon, couchant une seule fois, et les jetant le lendemain comme des moins que rien. Il avait du charme, et s’en servait, s’en abusant presque parfait. C’était en partie cela qui m’avait fasciner, avec son allure de mauvais garçon et de sa sublime voix quand il chantait. Ca m’avait rendu intéresser par cet homme, nous disant d’un accord visuelle qu’il n’y aura jamais rien de plus que du sexe, à l’état pur. Ca m’avait convenu mais maintenant…  « Tu sais aussi bien que moi, que je m’en fiche de tes conquêtes a deux balles, qui écartent les cuisses avant même qu‘elle s‘allonge sur ton lit. »  une mauvaise fois sans contexte, que peu de monde savait. J’avais l’art de manipuler les gens, où les gens décrivait cela comme une fierté de paon, ayant été élever dans un cocon d’or. Ils ne savaient pas la vérité, et j’en profitais largement, laissant les gens me considérer comme une enfant à papa, profitant de la vie, mais qui était sérieuse dans ses études. Seul endroit où elle était douée, sa et la musique dont elle chassa depuis que son père lui avait rétorquer de cesser de chanter car elle lui cassait les oreilles.  « Alors pourquoi, j’entend un soupçon de tristesse dans ta voix ? » Soupçon de tristesse ? Il n’avait que lui, qui pouvait sortir des choses insensé mais pourtant véridique. Je savais qu’il attendait ma réponse avec impatience, et me scrutait cherchant autre signe que ca me dérangeait qu’il couchait avec d’autre que moi. Prenant bien soin d’écouter le cour et de prendre des notes, je lui répondit que plus tard, juste pour l’envoyer balader montrant par là que je me fichait complètement du nombre de femmes qu’il se faisait.  « La seule chose que tu entend dans ma voix, ce sont des mots. Maintenant tais-toi, et écoute le cours. » Mauvaise foi quand tu nous tiens. J’espérais secrètement qu’il n’allais plus parler, espoir qui resta une bonne trentaine de minute, laissant le cours se dérouler. Je savais au plus profond de moi, que la conversation n‘était pas terminé, mais j‘osais esperer qu‘elle était fini. Je ne voulais pas parler de ce que je ressentais pour lui. Il n‘est qu‘un ami, ami avec qui je couche les trois quart du temps. Rien d‘autre.  « Tu m’aimes ? »  Cette question là, il me la posa quand la sonnerie raisonna montrant que le cours d’histoire était terminé. Je le sentit plus que je ne le vie, se lever, rangeant ses affaires et partir pour son prochain cours. Ce ne fut que la voix du professeur qui me fit remarquer que j’étais la dernière de classe, où rangeant mes affaires je partit vite de la salle avec pour seul et unique pensée : si je l’aimais, j’en étais atrocement accro.